14-18 n°98 : les Dardanelles : l’échec de l’opération navale

Analogie ? Les chaînes de télévision françaises d’informations continues, à l’occasion de plateaux réunissant journalistes de presse écrite, audiovisuelle et consultants – principalement des anciens militaires qu’ils soient généraux ou colonels en retraite – évoquent au quotidien la guerre en Ukraine. Un conflit comparé assez fréquemment à la Première Guerre mondiale : on y évoque une guerre d’usure, des gains de terrain minimes, le rôle joué par l’artillerie, les tranchées… Autant de termes qui nous rappellent 1915 au moment où Joffre, général en chef, employait la fameuse expression entrée dans l’histoire : « Je les grignote ». Une phrase que l’armée russe pourrait pour un peu reprendre à son compte… Les pertes des soldats ukrainiens – on parle de 500 combattants par jours (tués, blessés ou prisonniers) – font froid dans le dos mais l’analogie avec la Grande Guerre s’arrête là ! Faut-il en effet rappeler que la France perdait près de 900 combattants quotidiennement ? Le problème pour les Ukrainiens comme pour les Français à l’époque sera la crise des effectifs à un moment donné. Une autre analogie qui pour le moment n’a pas été évoquée par les journalistes et autres consultants… Jean-Pascal Soudagne, rédacteur en chef.
Sommaire
Août/septembre/octobre 2022.
Éphémérides, par Rémy Porte
Chronique, par Rémy Porte
Actualités
Les Dardanelles : l’échec de l’opération navale, par Jean-Pascal Soudagne
Paul Painlevé, un scientifique au ministère de la Guerre mars – novembre 1917, par Christophe Robinne
Andenne, 1918 : un camp de prisonniers italiens au cœur de la Belgique occupée, par Pierre Lannoy
Doublement oubliés ! Les tirailleurs indochinois sur le front d’Orient, par Rémy Porte
La Grande Guerre de Reynaldo Hahn, par Christine Roubert
Des monuments aux morts : Berlin, par Jean-François Krause
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