Dossier : Alésia, la preuve par l’archéologie

Napoléon III et Alésia : la preuve par l’archéologie
Les fouilles impériales du Second Empire restent la plus grande entreprise de ce type jamais réalisée en France. Longtemps elles ont fait l’objet du discrédit qui a frappé leur commanditaire : n’avait-on pas tout faussé, tout interprété, voire tout inventé pour faire plaisir à l’Empereur ? Ces doutes ont été alimentés par l’absence de preuves matérielles apportées par Napoléon III lui-même lors de la rédaction de son Histoire de Jules César.

Le parrainage scientifique d’une équipe de spécialistes
Tout historien improvisé qu’il fût, l’Empereur entendait jouer un rôle moteur dans la préparation de l’ouvrage. Il l’afficha de manière explicite en finançant bon nombre de recherches sur sa cassette personnelle. Toutefois, il avait besoin du parrainage scientifique de spécialistes, historiens et archéologues, afin de bénéficier de leurs travaux mais aussi de recueillir leurs conseils et leurs avis.

Des fouilles d’une ampleur impériale
Faut-il fouiller à Alise ou à Alaise? Parmi tous les problèmes que la Commission de la Topographie des Gaules devait résoudre, Alésia était le plus important, le plus crucial et le plus attendu. Une fois écartée l’hypothèse invraisemblable d’Izernore, la commission considéra qu’aucun des deux autres sites candidats, Alise et Alaise, n’avait l’avantage. Elle décida de se rendre sur place afin d’étudier les arguments des deux thèses. Le président de Saulcy vint à Alise accompagné du général Creuly et d’Alexandre Bertrand. À l’issue de leur visite, convaincus par la comparaison des lieux avec les Commentaires de César, il considérèrent qu’il n’était pas nécessaire de se rendre à Alaise.

Le programme de mise en valeur
Dès le début de l’année 1861, l’Empereur avait nourri le dessein de faire construire un musée à Alise pour recevoir les collections issues du site. L’emplacement, sur une terrasse surplombant la plaine des Laumes, avait été choisi par les membres de la Commission de la Topographie des Gaules pour le panorama qu’il offrait sur le site, et plus particulièrement sur le principal champ de bataille du siège. L’Empereur l’avait validé lors de sa visite à Alise au mois de juin suivant.

Débats et controverses
Le site d’Alésia n’a jamais cessé de diviser archéologues et spécialistes. La Rédaction a posé trois questions à Claude Grapin, conservateur en chef du musée Alésia et à Axelle d’Oustrac, diplômée de l’École du Louvre, spécialisée en histoire de l’architecture occidentale et nièce de Charles de Lorgeril, membre fondateur du collectif A.L.E.S.I.A.

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