Le prince Georges Bibesco en août 1870

«En me consacrant aux souvenirs du passé, je pouvais continuer à servir ma patrie de naissance et ma patrie d’adoption que j’ai toujours confondues dans une même tendresse : toi, Roumanie, parce que sous l’azur de ton ciel, je me suis éveillé à la vie ; toi, France, parce que tu m’as adopté pour fils, que tu m’as ouvert les rangs de ta vaillante armée, qu’il m’a été donné de combattre à l’ombre de ton drapeau.» Ainsi s’exprimait un prince, fils d’un hospodar de Roumanie. On ne peut pas faire appel à ce soldat, à la plume aussi correcte et élégante que son épée ne fut vaillante pour illustrer les événements qui précédèrent Sedan, sans rappeler également ce que furent les liens de cette famille avec la France, fruits de la politique des nationalités de Napoléon III exercée en faveur de l’union des principautés roumaines, et de son attrait pour la culture française.

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